Les faits

Un couple a acquis en mars 2013 un fonds de commerce de chambres d’hôtes et d’hébergement touristique, par l’intermédiaire :

  • D’une SCI (dont ils étaient associés à parts égales et cogérants), propriétaire de l’ensemble immobilier,
  • Et de la SARL [M] (dont le capital appartenait également au couple), qui a acquis les autres éléments du fonds de commerce.

La SARL [M] a pris en location l’ensemble immobilier à la SCI et a exercé l’activité.

Par un acte sous-seing privé du 18 juin 2013, le couple a vendu à la SARL [M] l’usufruit des parts de la SCI pour dix-sept ans, au prix de 50 000 €.

Dans le cadre d’un contrôle sur pièces de leur déclaration à l’impôt sur le revenu de l’année 2013, les services fiscaux ont notamment réintégré dans les revenus du couple la somme de 92 000 € correspondant :

  • D’une part, au prix de 50 000 € de cession de cet usufruit tel qu’évalué par les parties à l’acte de cession, (ce revenu foncier n’avait pas été initialement déclaré, mais avait fait l’objet d’une déclaration rectificative par le couple le 20 juin 2014),
  • D’autre part, à la réévaluation à 92 000 € de la valeur vénale de cet usufruit par le service vérificateur, par application du barème fiscal prévu en matière de droits d’enregistrements et de taxe de publicité foncière (CGI, art. 669).

La décision 

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