Les faits
L’indivision [A] est propriétaire d’un appartement situé dans une résidence de tourisme classée, qu’elle donne en location meublée par l’intermédiaire de la société [M] assurant la gestion du bien, au travers d’un mandat exclusif.
Elle a présenté, le 30 avril 2018, une demande de remboursement d’un crédit de TVA d’un montant de 3 242 € constaté au titre de la période du 1er juillet au 31 décembre 2017.
L’administration a rejetée au motif que l’activité de loueur en meublé exercée par l’intéressée était exonérée de TVA.
L’administration, qui ne conteste pas que la société [M] assurait la réception de la clientèle, a fait toutefois valoir que cette dernière ne fournissait pas la prestation de petit-déjeuner et qu’elle ne délivrait pas les prestations de nettoyage régulier des locaux ni de fourniture du linge de maison dans des conditions similaires à celles proposées par les établissements d’hébergement à caractère hôtelier exploités de manière professionnelle.
L’indivision estimait que les prestations étaient proposées en raison d’un avenant à ce contrat, conclu le 18 juillet 2018, à effet du 1er mai 2017, qui ajoutait la fourniture d’un « service de ménage régulier » et du linge « pendant toute la durée du séjour ».
De plus, l’indivision faisait valoir que les clients de la résidence pouvaient prendre leur petit déjeuner dans une brasserie située au rez-de-chaussée, et, le cas échéant, effectuer leur réservation auprès de la société [M].