Trois ans après le choc de taxation de janvier 2013, nous maintenons notre diagnostic. Frappés par la rupture du consentement à l’impôt, les entrepreneurs ont déployé de multiples stratégies d’évitement du revenu. La loi de finances rectificative pour 2015, sans créer beaucoup d’émoi pourtant, vient d’aménager ce régime mère-fille, en instaurant un clause anti-abus qui, au minimum, doit nous conduire à compléter nos pratiques professionnelles par des inquiétudes nouvelles.